« Il joue le folk avec la justesse et la grâce de ceux qui ont appris la musique dans les disques de Leonard Cohen et de Nick Drake. Magnifique » Les Inrocks

Le huitième album d’Adrian Crowley, Dark Eyed Messenger comprend 11 morceaux dans la continuité du style du chanteur et songwriter, de son premier album de 1999, A Strange Kid, à son dernier album, l’enchanteur Some Blue Morning sorti en 2014.

Dark Eyed Messenger est le premier album à ne pas intégrer l’instrument pourtant emblématique de l’artiste dublinois, la guitare. Et ce n’est qu’une surprise parmi tant d’autres de cet album passé entre les mains expertes du musicien et producteur Thomas Barlett, aka Doveman (Sufjan Stevens, Martha Wainwright, The Magnetic Fields).

Enregistré en quatre jours en mai 2016 dans le studio new-yorkais de Barlett, l’enregistrement ne capture pas seulement la puissance exceptionnelle du songwriting de Crowley mais aussi l’explosion créative qui n’opère que lorsque deux esprits au sens artistique aiguisé se rencontrent. « L’instinct de Thomas et ma vision semble fonctionner comme une synergie », affirme Crowley. Le résultat est un album immersif qui habite un monde feutré de rêves et de désirs. Comme avec les précédents enregistrements, un vent de poésie et une bouffée de renouveau littéraire transparait, reflétant le flair lyrique de son créateur et son style d’écriture élégant. Evoquant les fragments de diverses œuvres comme A Walk Across The Rooftops de The Blue Nile et Deserter’s Songs de Mercury Rev, Dark Eyed Messenger nous dévoile un Adrian Crowler à la quintessence de son art.