Le moment est venu de (re)découvrir la première œuvre d’une des artistes françaises les plus influentes de sa génération.
Sa carrière a beau avoir débuté à paris , c’est à New York que Lizzy Mercier Descloux s’épanouit véritablement.
Amie proche de Patti Smith et Richard Hell, elle s’immerge dans la poésie et le théâtre d’avant-garde, et la scène punk.
Très proche des fondateurs du label ZE records (Was (Not Was), King Creole & The Coconuts), Descloux sort son premier album ‘Press Color’ en 1979, révélant un punk/funk terriblement original, qui l’a positionnée comme la réponse française au groupe anglais The Slits et au groupe de New York ESG.
A l’instar de The Slits avec leur ‘I Heard It Through The Grapevine’, Lizzy Mercier Descloux nous offre une reprise inattendue du ‘Fire’ de The Crazy World Of Arthur Brown. Sa version du thème de Mission Impossible de Lalo Shifrin précède l’apparition de la scène breakbeat de 10 bonnes années.
On entend sur les autres titres des echos de Serge Gainsbourg de Blondie et des Talking Heads.
En compagnie du guitariste D.J. Barnes, du bassiste Erik Elliasson et du batteur Jimmy Young, Descloux crée un univers musical plein d’innocence ou la rythmique est la raison d’être des morceaux.
Light In the Attic nous offre une superbe réédition de ce chef d’œuvre de la New Wave. Elle inclut 18 titres dont 10 titres bonus et le titre ‘Morning Light’ enregistré avec Patti Smith.
Les rééditions de ses autres albums suivront plus tard dans l’année.