« Ces derniers temps, une idée prend chaque jour un peu plus d’espace en moi. Cette idée, j’ai fini par l’apprivoiser. Je l’ai nommée la « théorie des groupes d’âmes ». J’ai l’intime conviction que la notion d’individu n’est qu’une illusion. Que chacun d’entre nous est en fait connecté à un certain nombre d’autres personnes, toutes liées ensemble par une sorte de « fil invisible ». C’est ce que j’appelle un « groupe d’âmes ». Il est fort probable que certains membres de ce groupe n’aient même jamais échangé un seul mot, ou ne se soient jamais croisés. Quoiqu’il en soit, si un seul d’entre eux agit, cela aura un impact sur l’ensemble des autres membres de ce groupe, sans même qu’ils en aient conscience (…).
En réalité, ma théorie va plus loin que ça, mais je m’arrête là. Je ne voudrais pas que vous me preniez pour un fou (rire). Cette conviction me conduit à penser que, lorsqu’une personne est profondément touchée par mes paroles, par mon art, c’est qu’il y a de fortes chances que nous appartenions au même groupe d’âmes. Je ne connais pas exactement le nombre d’âmes qu’il y a dans mon groupe. Mais j’ai l’intuition qu’il est grand ! Et si ma « théorie des groupes d’âmes » est valable, cela voudrait dire que lorsque j’écris et/ou chante, ce n’est pas « moi » qui m’exprime, ce sont toutes les âmes de mon groupe qui s’expriment à travers moi. « JE » est une illusion… ».
SCYLLA

« Quand je vois la normalité de l’homme, je me dis que la folie doit être une forme de sagesse… ».

Quelques Chiffres :
+ de 80.000 Fans sur Facebook
+ de 20 Millions de vues sur Youtube
+ 2ème album solo

Vainqueur de la catégorie musique urbaine – Les Octaves de la musique 2014 (Belgique)

Dates de lancement de la tournée européenne (Tourneur Auguri Productions) :
+ Bruxelles (Cirque Royal) – 31 Mars 2017
+ Paris (New Morning) – 12 Mai 2017

- Nom de scène : Scylla
- Âge : aucun
- Origine : d’ici et d’ailleurs

Au premier coup d’œil, vous apercevrez un homme d’une trentaine d’années. Mais ne vous fiez pas aux apparences, « cette enveloppe charnelle n’est qu’un masque ! ». Dans son corps logerait une âme vieille de plusieurs siècles. Sa plume aurait été forgée au cours de ses nombreuses vies. Voilà ce que Scylla nous raconte, le sourire aux lèvres, en ajoutant ensuite : « j’ai envie d’y croire, juste parce que l’idée me plaît ! ».

Scylla est l’une des figures phares et tutélaires de la scène rap belge. Très suivi en France comme en Belgique et dans l’ensemble de la francophonie, il est l’une des plus grandes plumes du rap français et s’appuie sur une fanbase particulièrement engagée.

Avec son grain de voix reconnaissable parmi tous, ses textes aussi épiques que spirituels, Scylla s’impose systématiquement comme un véritable « ascenseur émotionnel ». Rarement les termes qualité et noblesse auront pris autant de sens dans le rap.

Le lien que Scylla entretient avec son public est très atypique et particulier. Il suffit de se rendre à l’un de ses concerts pour s’en apercevoir ! Scylla considère en effet son public comme étant son « groupe d’âmes ». Au cours de ces derniers mois, il a multiplié ses échanges avec eux en leur proposant un projet de collaboration interactive sur les réseaux sociaux : le concept « Entre vous et moi ». Scylla est ainsi entré dans le rôle d’un « maître du jeu », en proposant à son public une série de thématiques, de productions musicales, en leur enseignant des techniques d’écriture à l’aide de « tutoriaux d’entraînements », etc. Résultat : le public ne se contente plus de recevoir ou d’observer, il devient cette fois un véritable acteur. Ils votent, proposent, réfléchissent, écrivent et créent avec Scylla. Un franc succès !

Scylla revient aujourd’hui défendre son deuxième album solo, intitulé « Masque de chair », qui verra le jour le 31 mars 2017. Plus que jamais, il plonge au Cœur de l’Être humain avec pour objectif d’en dévoiler des territoires encore peu explorés et tenter d’ouvrir des portes ou des fenêtres sur le monde de l’invisible. Montrer qu’il existe d’autres « possibles ».

Du point de vue des thématiques abordées, on ressent plus que jamais chez Scylla ce besoin systématique d’« entrer en contact avec une autre réalité ». Il annonce d’emblée la couleur ! Dès le 1er titre de l’album (qui fait aussi l’objet du 1er clip délivré au public), « Qui suis-je ? », il se définit lui-même comme étant le fruit d’un vécu de plusieurs siècles et il nous livre quelques souvenirs liés à (certaines de) ses anciennes vies. Puis, après s’être présenté sous ce nouveau jour, il s’empresse de lancer un appel à tous les membres de son « groupe d’âmes » dans le titre « Enchanté » (second clip dévoilé au public).

Dans son bouleversant titre « Vivre », Scylla nous prend à témoin de l’un de ces moments d’intimité où il s’adresse à l’esprit de sa mère qu’il a récemment perdue. Vous désirez évaluer ce qu’il vous reste encore de sensibilité ? Avec ce genre de titre, Scylla est l’outil qu’il vous faut ! Un véritable « baromètre émotionnel ». En d’autres mots, que celui ou celle qui reste insensible à ce genre de titre commence sérieusement à se poser des questions…

Ne vous y méprenez pas ! Si certains titres sont effectivement teintés de mélancolie, apprêtez-vous également à sourire et à vous faire surprendre ! Dans le titre « Chopin » par exemple, Scylla nous emmène dans sa voiture pour une « session freestyle », lors d’une virée nocturne dans les rues de Bruxelles, en compagnie de quelques « spectres » auxquels il sert ce soir-là de guide touristique.
En outre, dans le titre « Arrête tes couilles ! », Scylla s’en prend à l’institutionnalisation du mensonge dans le monde de l’industrie musicale et en général. Mais pour éviter d’entrer dans un discours démagogique et moralisateur, il choisit de s’attaquer à cette problématique sous l’angle du second degré, en utilisant une série d’expressions tirées du dialecte bruxellois. « Puisqu’ils semblent tous savoir tromper les foules. Moi aussi maintenant j’vais une fois raconter mes couilles ! ».

De l’engagement donc, certes, mais pas de moralisation bien-pensante. Pour faire écho au contexte actuel, il prend position en mettant à l’honneur l’esprit de nuance : « Il n’y a pas de guerre, ni de camp à choisir, il y a partout autant de victimes que de bourreaux ».

D’un point de vue purement musical, pour définir l’identité de cet album, Scylla s’est d’abord entouré exclusivement de 2 compositeurs : le pianiste virtuose Sofiane Pamart et Lionel Soulchildren (Youssoupha, Georgio, Akhenaton, Kenny Arkana, Oxmo Puccino, etc.). Au bout de quelques mois de travail, une fois l’identité musicale de l’album bien définie, Scylla a quelque peu élargi ses horizons. Ainsi, le beatmaker suisse Cello signe 5 titres sur l’album et Chiffi (Rootscore), Greenfinch et Young Veterans (Alonzo, Booba, Spri Noir, etc.) y placent également un titre chacun. Résultat final : d’un point de vue musical, dans l’album « Masque de chair », les savoir-faire d’aujourd’hui viennent habiller et rythmer des mélodies aux profondeurs intemporelles.

En bref. Avec Scylla, comme d’habitude, pas de demi-mesure ! D’une part, de l’audace, un rap engagé, sans concession et non apprivoisable. D’autre part, des morceaux d’une profonde et d’une rare sensibilité. Plus que jamais, vous pourrez être témoin de l’extrême puissance, mais aussi de l’émouvante fragilité d’un ogre.

Âmes sensibles, ne certainement pas s’abstenir ! Les décharges émotives sont au rendez-vous !

PS : Avertissement à ceux qui écouteront cet album.

Au cours de cette expérience, il est probable que des souvenirs de vies antérieures ressurgissent subitement en vous. Si c’est le cas, ne paniquez pas, ne les refoulez pas. Respirez profondément, laissez-vous aller et vivez l’expérience pleinement. Il se peut que vous en ressortiez différents de quand vous y êtes entrés…

SCYLLA
Masque de chair

1. Qui suis-je ?
2. Enchanté
3. L’Etoile
4. Vivre
5. Masque de chair
6. Et toi ?
7. Chopin avec Furax (Barbarossa) et B-lel
8. La tête ailleurs 9. Arrête tes couilles !
10. Victimes et bourreaux
11. Esprits fraternels avec B-lel
12. Celui qui va mourir vous salue
13. Le fantôme sous les toits
14. Seul un fou
15. En attendant la prochaine vie