Jamaica’s legendary Jolly Boys will release a new album, ‘Great Expectation’ on Wall Of Sound Records on 15th November 2010. It’s a collaborative project between Geejam’s Jon Baker and Wall Of Sound’s Mark Jones and the result is 12 stunning interpretations of contemporary songs given a mento makeover. They will also be in the UK for a series of rare UK dates throughout the summer months.

While Jamaica is known for its reggae and ska, it is mento that is the original sound of the island and the forerunner to these two musical genres. With an amazing history spanning 60 years The Jolly Boys’ name is synonymous with the mento sound and they are undoubtedly the most recognisable mento band in the world.

The Jolly Boys quickly rose to local prominence in the 1950’s as the house band for the Rat Pack’s Jamaica chapter, chaired by the swashbuckling enfant terrible Errol Flynn. Singing songs of double entendre and ribaldry to those in search of escape and excess, the group served as Port Antonio’s go-to band for thirty years.

The band have continued in different incarnations throughout the years and have a truly charismatic leader in current front man Albert Minott who in his younger years used to entertain at Jolly Boys’ shows with his hand walking, fire eating and limbo dancing. His saturated vocals, natural retro chic stylings and limitless charisma convey a rare originality and musical creativity that is entirely his own.

‘Great Expectation’ was produced by Baker, founder of Gee Street Records, the seminal UK hip hop label that first brought the likes of the Jungle Brothers, Queen Latifah, PM Dawn and the RZA to the attention of the British public and that also developed a domestic roster with acts such as the Stereo MC’s, and DJ Richie Rich. Now based in Jamaica, Baker recorded the album at his Geejam studios in Port Antonio. It was mixed by Tom Elmhirst who has worked with such luminaries as Lily Allen, Amy Winehouse, Mark Ronson, Hot Chip and The Kills.

In the summer of 2009 Baker held a recording session at Geejam to capture some of the Jolly Boys vintage material. That session led to a fresh creative idea – to dip into the rock repertory, take the songs that resonate with mento’s raucous history and give them a different vibe. Baker, together with his long time friend and creative partner Mark Jones, chose tracks from artists like The Clash, The Stooges, The Stranglers, New Order and Amy Winehouse. Over several months the group worked incessantly with Baker’s co-producer Dale Virgo on a set of innovative arrangements and modern beats to compliment and contemporise an older sound defined by banjos, maracas and rumba boxes.

The result is ‘Great Expectation’, the birth of modern mento

Sortie de « Great Expectation » le 15 Novembre 2010

En concert le 6 Décembre à la Maroquinerie

Les Jolly Boys ont commencé à jouer au début des années 1940 à Port Antonio, en Jamaïque, et restent à ce jour les modèles et les porteurs du flambeau les plus en vue de ce style musical folk jamaïcain qu’est le Mento. Dans les années 1950, avec l’arrivée de nouveaux hôtels à Frenchman’s Cove, Trident Castle et Dragon Bay, l’orchestre, qui s’appelait à l’origine The Navy Island Swamp Boys, a changé son nom en un Jolly Boys plus adapté au goût des touristes. A Port Antonio, on se souvient des célèbres Jolly Boys de l’époque comme du groupe maison qui régalait les touristes à l’Hôtel Trident et jouait jusqu’au petit matin dans les soirées de style Hollywoodien que donnait Errol Flynn dans sa propriété locale.

La formation d’origine comprenait le fondateur de l’orchestre, David Martin (alias Sonny), Noel Lynch (guitare et chant), Moses Deans (banjo et chant), et Cox à la rumba box (également appelée marimbula ou basse kalimba, proche de la sanza africaine, NdT). Les premières photos et les informations les plus complètes qu’on puisse retrouver concernant une formation des Jolly Boys remontent à 1964, quand le groupe était constitué de Moses Deans (banjo et guitare), David Martin “Sonny” (maracas), Brown (guitare) et Johnny (rumba box).

A l’époque, de nombreux artistes de divertissement se produisaient lors des spectacles de Mento et parmi eux, un jeune homme extraordinairement talentueux, Albert Minott, était un spécialiste des prouesses impressionnantes, du genre marcher sur les mains et cracher du feu. Minott allait poursuivre sans relâche sa carrière d’amuseur, apprenant finalement à jouer de la guitare, enregistrant quelques chansons à Kingston et se produisant sur des bateaux de croisière qui naviguaient entre les états du Sud des États-Unis et les Antilles. Il réapparaîtrait plus tard avec les Jolly Boys, de façon spectaculaire.

De la fin des années 1960 aux années 1980, les Jolly Boys et leur nouvelle recrue, Alan Swymmer, ont continué à jouer dans le circuit des hôtels de Port Antonio jusqu’à ce que le groupe soit invité à se produire aux États-Unis, à Portland, dans le Maine. L’intérêt pour le Mento avait probablement été encouragé par les premiers enregistrements de Harry Belafonte, qui avait publié ce qui était à l’époque l’album de musique des Caraïbes le plus vendu de tous les temps.

Moses Deans, Johnny et Brown s’envolèrent tous pour Portland, laissant Swymmer derrière eux. Se retrouvant sans groupe, Swymmer quitta Port Antonio et s’installa à Salem, St Ann. Les choses prirent un tour nouveau assez étonnant quand Swymmer forma un autre orchestre du nom de Jolly Boys avec Donald Davidson, puis revint à Port Antonio et fit de nouveau équipe avec Johnny, lui-même revenu de Portland, Maine. Swymmer raconte que quand le gouvernement socialiste de Michael Manley a été élu, beaucoup de gens ont eu peur d’une prise de pouvoir communiste de l’île par Cuba, et que cela a décimé l’industrie touristique.

De nombreux enregistrements des deux formations des Jolly Boys ont été réalisés pendant cette période de dualité. Le premier de ceux-ci a été l’œuvre de l’orchestre basé à St. Ann, qui a sorti en 1972 un single constitué de deux originaux : “Take Me Back To Jamaica” (chanté par Allan Swymmer) avec en face B “Thousand Of Children” (chanté par Donald Davidson). Pour ajouter à la confusion historique, quand il a été publié en Jamaïque, le groupe se faisait appeler, selon la vraie prononciation phonétique, les Jally Boys. En 1977, le label de world-music Lyrichord Discs a publié le premier album des Jolly Boys, “The Roots of Reggae,” produit par Ken Bilby. Ce LP a marqué un regain de popularité internationale pour le Mento.

A la fin des années 1980, Jules Shear découvrit le groupe lors d’un séjour au Trident Hotel et y revint pour produire leur premier album sur Rykodisc, qui engendra un nouvel intérêt pour le groupe et pour sa musique en dehors de la Jamaïque. Le groupe sortit alors, de 1989 à 1997, une série d’albums célèbres et tourna dans le monde entier dans sa formation la plus populaire à ce jour, qui comprenait Allan Swymmer (chant lead et tambour), le Jolly Boy original Moses Deans (banjo et chant), Noel Howard (guitare et chant), Joseph “Powda” Bennett (rumba box et chant), et, bien sûr, l’omniprésent Johnny.

Moses Deans, malheureusement disparu en 1998, a fait une brève apparition dans le film de 1989 “The Mighty  Quinn” où on le voit jouer du banjo dans une scène comprenant un trio de Mento rejoint par Denzel Washington au piano.

L’histoire se poursuit au 21ème siècle, où les Jolly Boys ont maintenu deux formations différentes, l’une conduite par Allan Swymmer et l’autre par Joseph “Powda” Bennett. Toutes deux ont continué à captiver les publics des hôtels situés autour de Port Antonio et à donner d’occasionnels concerts à Kingston. En 2005, le groupe a eu besoin de ‘sang neuf’ et a été rejoint par le jeune lutin de 68 ans, l’ex-danseur de limbo, contorsionniste et cracheur de feu, Albert Minott. Celui-ci a immédiatement apporté une nouvelle vigueur à la formation. De manière prophétique pour le groupe lui-même, l’une des performances spéciales d’Albert est ce qu’il décrit comme ‘The Duppy Ska’ (Duppy étant le mot jamaïcain pour désigner un fantôme), dans laquelle un danseur mort ressuscite pour effrayer le public.

En 2010, après plus de soixante ans d’activité, les Jolly Boys sont toujours là, réincarnés une nouvelle fois pour la génération d’aujourd’hui. Ils ne sont pas seulement un maillon historique de l’héritage musical de la Jamaïque, mais aussi, au présent, une incarnation vitale et vivante de cette musique éternelle qu’est le Mento
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