NY Times:
"Moby avait coutume d’être l’artiste branché et créatif par excellence. A présent Terror Pigeon Dance Revolt! — c’est à present au tour d’un collectif de fêtard - signé sur le label Luaka Bop— qui font sensation à New York avec leurs concerts surréalistes."

New York Mag:
“il est quasi impossible de rester à l’écart d’un concert de Terror Pigeon Dance Revolt!. Et meme si vous y arriviez, vous manqueriez l’essentiel et la raison pour laquelle le public vient : participer à cette transe disco fiévreuse.”

Pitchfork:
“Terror Pigeon Dance Revolt! créent l’évenement avec leurs concerts fous  et leurs costumes invraisemblables”

Vice:
"tout est bon chez ce groupe qui fait sensation avec ses concerts-happening,  ses costumes et ses extravagances scèniques"

Pop Matters:
“le seul soucis de TPDR est de de faire passer un message positif et de s’amuser, une antidote radicale aux groupes qui se prennent trop au sérieux.”

Durant l’été 2005 Neil Fridd se fit surprendre par un violent orage. Implorant les cieux, il pria St Anne pour qu’elle l’épargne et promit qu’il formerait le meilleur groupe de musique imaginable s’il restait en vie.

Cinq ans après, Neil est 1) toujours vivant et 2) dans le meilleur groupe imaginable. Terror Pigeon Dance Revolt le groupe qu’il a formé est un phénomène loin des lois du genre: une armada improbable et colorée d’où sort une orgie continue de sons aux accents dance. Les boucles de piano et les lignes de saxophone se poursuivent frénétiquement sur des accords de synthés vintages et des rythmes déjantés sur lesquels arrive en choeur une vingtaine de voix sorties de nulle part.

Exceptés quelques petits détours dramatiques comme une bataille avec John Wilkes Booth (l’homme qui a assassiné Abraham Lincoln) ou l’évasion de prison du Père Noel, les thèmes de leurs chansons sont tous issus de leur propre expérience. C’est ce qui rend TPDR très spécial et accessible à la fois: ces titres sont particulierement entraînants, calibrés pop avec une dimension groovy mais dont les paroles ont un réel contenu auquel le public peut s’identifier. Les thèmes sont variés: amour, amitié et autres sentiments bien connus, mais présentés à la maniere Terror Pigeon avec un humour au premier ou au 5e degré selon les cas. Ce sont des titres qui parlent au coeur et qui font bouger les pieds, des titres que vous n’avez pas entendu depuis un mois, mais qui accrochent instantanément et sonnent comme si vous les aviez en tête depuis le matin.

C’est en concert que TPDR prend cependant son ampleur et se transforme en un tout autre animal. Sur scène Neil Fried exulte, s’agite sans relâche, traverse le public de long en large, prend des mesures imaginaires et fait des acrobaties. Pour parfaire le tout, Il est en général vêtu d’une combinaison sur laquelle sont cousus plus d’une centaine d’animaux en peluche lui donnant des airs de monstre pour enfant sorti d’un conte qui aurait mal tourné.

Son principal instrument : la lumière. Pendant qu’il chante et danse, Neil se fait le chef d’orchestre d’un jeu de lumiere très élaboré: vieilles lampes et animaux gonflables géants s’allument et s’éteignent au rythme des stroboscopes, des boules disco et tout autre objet kitsch qui clignote et que n'importe quel lycéen a dans sa chambre: Daft Punk avec un budget de $16. Pour parfaire le tout, la “Grrrrl police”, une force d'élite composée de chanteuses et de danseuses enthousiastes (les mêmes âmes bénies qui prêtent leurs voix aux enregistrements de TPDR) défile sur scène déguisée en pizzas géantes, arbres de Noël et autres objets familiers.

Ensemble, ils créent avec l’aide du public un ‘happening’ à la fois irréel et spectaculaire : un évenement hilarant et savamment orchestré dans lequel tout le monde met la main à la pâte avec entrain. Dans un monde normal, certaines choses sont "cool" ; et d’autres "pas cool." ; Terror Pigeon est assurément issu d’un monde dont le vocabulaire serait composé d’un seul adjectif: “hallucinant”.

Le refrain d'un des titres les plus récents de TPDR, “The Terror Pigeon’s Dream” dit en substance : “Tout ce que nous avons fait / tout ce que nous faisons / tout que nous nous chantons / on le chante pour vous" ; Tout est dit et quiconque passe un peu de temps avec Terror Pigeon Dance Revolt s’en rendra compte rapidement.